Bienvenue dans le monde des émotions..

#parolesdemotions | BLOG

09
Décembre
2024

📚 Dans mon blog, cette semaine..

La blessure d'abandon.

Le masque du dépendant |
Première partie.

"Je n'ai aucune confiance en moi, aucune vision de moi. Je ne me porte aucune valeur, aucun amour. Je suis dans une totale dépendance du regard de l'autre pour pouvoir exister,

Anne Parillaud, actrice.

"Pourquoi souffre-t-on de la dépendance affective ?

📚 A lire la première partie..

"La dépendance affective peut se résumer en quatre mots, le manque, l'attente, le besoin et la souffrance.

Tout démarre enfant, avec en général un ou deux parent(s), peu démonstratif(s). L'enfant grandit ressentant un manque d'attention, de considération, de compliments, d'intérêt, de validation, de présence, de tendresse, d'affection, de partage, d'écoute (..) Les besoins affectifs non nourris de l'enfant, génèrent de la souffrance à l'intérieur de lui, vide, mélancolie, silence, solitude (..)

Chaque jour, chaque mois, chaque année viennent entretenir un trou béant. L'enfant, puis l'adulte devient ce que l'on nomme un dépendant affectif. Toutes ses attentes sont liées au manque affectif dont il a fait l'objet pendant son enfance et son intensité varie en fonction de sa propre histoire. Ses attentes sont fonction également de son langage amoureux, c'est-à-dire, qu'elles doivent correspondre à des aspirations précises, validation de ses valeurs, de son identité (..) Il met en place des pensées et des croyances limitantes pour pallier le manque de soutien .. 

1 - Je vais donner beaucoup d'amour et d'attention aux autres, pense-t-il.. Ainsi, je recevrai en retour, tout ce dont j'ai toujours manqué pour combler mon vide intérieur et j'en guérirai.

- Or, même nourri régulièrement, le manque revient à la rescousse et les problèmes récurrents dans les relations affectives ressurgissent à la longue. L'enfant ne s'est pas senti considéré et reste en quête permanente de consolidation de son socle affectif, avec besoin de réassurance, de soutien et de validation, car il n'a pas pu se construire correctement.

Lorsque le dépendant souffre, il doit se demander à quoi cette souffrance fait écho dans son enfance, un abandon réel ? Des manquements grave d'un ou des deux parents ? Etait-ce intentionnel ? (..)

L'enfant pense que c'est de sa faute, s'il ne reçoit pas assez d'attention, développant alors, ce type de pensées.. Je ne suis pas assez aimable, important, intéressant pour que mes parents s'intéressent à moi. Toute sa vie, il pense qu'il va devoir attirer l'attention des autres afin de recevoir de l'amour. Il donne tout ce que lui, aimerait tant recevoir. Plus la blessure est immense, plus, il en fait des tonnes.

2 - Regardez-moi, j'existe ! Donnez-moi de l'amour, j'en ai besoin.

Le dépendant affectif se heurte inlassablement à un dysfonctionnement dans les relations affectives car au fond, la solution n'est pas cognitive (mental). Tant qu' il réagit de la sorte, il attire à lui des personnes qui ne lui correspondent pas ou qui lui apportent peu (à la hauteur de l'estime qu'il se porte).

La solution s'apprend avec le coeur, il doit apprendre à vibrer l'amour et l'estime de soi, la confiance en lui. Il doit également, se distancier du regard des autres, cultiver son autonomie et son indépendance affective.

Retrouvez  prochainement  la suite dans le post 14.
✍️ Laurence

📚 La semaine dernière.. 

L'attente | Deuxième partie.

"Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n'arrive jamais, Pierre Dac.

"Pourquoi la posture d'attente, est-elle si compliquée à vivre ?

📚 A lire la deuxième partie..

"Dans le mécanisme d'attente, deux choix s'offrent à nous :

I - Je place l'égo au premier plan  :

- Je laisse l'ego me diriger, je subis une certaine immaturité émotionnelle,
- Dans ce cas, je cautionne indirectement une forme de "maltraitance" à mon égard par le non-respect de mes besoins.
- En fonction de l'intensité du processus d'attente, la souffrance se décline de la simple impatience, à l'anxiété, aux peurs viscérales parfois, quand cela n'occasionne pas une potentielle colère.
- De surcroît, le tableau se ternit en cas de toxicité, perversion, narcissisme (..) 

II - Ou bien, je me priorise :

- Je décide de mettre en avant mes besoins et mes limites. Dans ce cas, tout est correct car je nourris de la considération et du respect envers moi-même,
- L'attente ressentie initialement se transforme en patience et en accueil des événements ou des comportements d'autrui,
- Le vide intérieur cède la place à la réassurance, la confiance et l'estime de soi.

Dans ce cas, le respect de soi est privilégié :

- Mes limites sont claires et ordonnées et j'en ai la maîtrise,
- Je ne laisse personne dominer mes limites et je me considère,
- Je choisis des objectifs atteignables ou bien je sélectionne mes rencontres. 
- Les circonstances sont-elles conformes au cadre que j'ai établi ? 
- Le cas échéant, je me priorise et me considère pleinement.
- Une partie de nous sait toujours qu'elle n'a pas à être à la disposition de quelqu'un ou de quelque chose. Quelles raisons nous poussent donc, à nous voiler la face ?

- Quelles sont les réticences qui prédominent dans notre vie ?

- Que viennent-elle nourrir en nous ?

Dans tous les cas, la conscientisation de tous ces points, ne signifient pas que nous nous désengageons de qui ou quoi que ce soit.

Bien au contraire, nous changeons sur la forme, notre perspective vis-à-vis de la personne ou de l'événement et non sur le fond.

Nos motivations liées à l'attente peuvent se maintenir, projets, rencontres (..). Seul notre cadre change en s'orientant vers de nouvelles données et considérations. En nous mettant au premier plan, nous faisons diminuer l'impact sur autrui, ce qui a pour effet, d'atténuer le résultat.

En d'autres termes, nous sommes le chemin et non la destination. Nos objectifs se dessinent doucement, rompant ainsi avec l'impatience et la frustration, tandis que la finalité devient l'évidence, tant nous avons foi en notre pouvoir. ✍️ Laurence

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HEBDOMADAIRES | Posts 1-13

La blessure d'abandon | le masque du dépendant.
Première partie.

Je n'ai aucune confiance en moi, aucune vision de moi. Je ne me porte aucune valeur, aucun amour. Je suis dans une totale dépendance du regard de l'autre pour pouvoir exister, Anne Parillaud, actrice.
09/12/2024

"La dépendance affective peut se résumer en quatre mots, le manque, l'attente, le besoin et la souffrance.

Tout démarre enfant, avec en général un ou deux parent(s), peu démonstratif(s). L'enfant grandit ressentant un manque d'attention, de considération, de compliments, d'intérêt, de validation, de présence, de tendresse, d'affection, de partage, d'écoute (..) Les besoins affectifs non nourris de l'enfant, génèrent de la souffrance à l'intérieur de lui, vide, mélancolie, silence, solitude (..)

Chaque jour, chaque mois, chaque année viennent entretenir un trou béant. L'enfant, puis l'adulte devient ce que l'on nomme un dépendant affectif. Toutes ses attentes sont liées au manque affectif dont il a fait l'objet pendant son enfance et son intensité varie en fonction de sa propre histoire. Ses attentes sont fonction également de son langage amoureux, c'est-à-dire, qu'elles doivent correspondre à des aspirations précises, validation de ses valeurs, de son identité (..) Il met en place des pensées et des croyances limitantes pour pallier le manque de soutien .. 

1 - Je vais donner beaucoup d'amour et d'attention aux autres. Ainsi, je recevrai en retour, tout ce dont j'ai toujours manqué pour combler mon vide intérieur et j'en guérirai.

- Or, même nourri régulièrement, le manque revient à la rescousse et les problèmes récurrents dans les relations affectives ressurgissent à la longue. L'enfant ne s'est pas senti considéré et reste en quête permanente de consolidation de son socle affectif, avec besoin de réassurance, de soutien et de validation, car il n'a pas pu se construire correctement.

Lorsque le dépendant souffre, il doit se demander à quoi cette souffrance fait écho dans son enfance, un abandon réel ? Des manquements grave d'un ou des deux parents ? Etait-ce intentionnel ? (..)

L'enfant pense que c'est de sa faute, s'il ne reçoit pas assez d'attention, développant ce type de pensées.. Je ne suis pas assez aimable, important, intéressant pour que mes parents s'intéressent à moi. Toute sa vie, il pense qu'il va devoir attirer l'attention des autres afin de recevoir de l'amour. Il donne tout ce que lui, aimerait tant recevoir. Plus la blessure est immense, plus, il en fait des tonnes.

2 - Regardez-moi, j'existe ! Donnez-moi de l'amour, j'en ai besoin.

Le dépendant affectif se heurte inlassablement à un dysfonctionnement dans les relations affectives car au fond, la solution n'est pas cognitive (mental). Tant qu' il réagit de la sorte, il attire à lui des personnes qui ne lui correspondent pas ou qui lui apportent peu (à la hauteur de l'estime qu'il se porte).

La solution s'apprend avec le coeur, il doit vibrer l'amour de lui-même, l'estime de soi, la confiance en lui. Il doit se distancier du regard des autres, cultiver son autonomie et son indépendance affective. Retrouvez  prochainement  la suite dans le post 14.
✍️ Laurence

La posture d'attente.
Deuxième partie.

Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n'arrive jamais, Pierre Dac.
02/12/2024

"Pourquoi la posture d'attente, est-elle si compliquée à vivre ?

Dans le mécanisme d'attente, deux choix s'offrent à nous :

I - Je place l'égo au premier plan :

- Dans ce cas, je valide indirectement une forme de "maltraitance" à mon égard par le non-respect de mes besoins.
- En fonction de l'intensité du processus d'attente, la souffrance se décline de la simple impatience, à l'anxiété, aux peurs viscérales parfois, quand cela n'occasionne pas une potentielle colère.
- De surcroît, le tableau se ternit en cas de toxicité, perversion, narcissisme (..) 

II - Ou bien, je me priorise :

- Je décide de mettre en avant mes besoins et mes limites. Dans ce cas, tout est correct car je nourris de la considération et du respect envers moi-même,
- L'attente ressentie initialement se transforme en patience et en accueil des événements ou des comportements d'autrui,
- Le vide intérieur cède la place à la réassurance, la confiance et l'estime de soi,

Le respect de soi est ainsi, privilégié :

- Mes limites sont claires et ordonnées et j'en ai la maîtrise,
- Je ne laisse personne dominer mes limites et je me considère,
- Je choisis des objectifs atteignables ou bien je sélectionne mes rencontres. 
- Les circonstances sont-elles conformes au cadre que j'ai établi ? 
- Le cas échéant, je me priorise et me considère pleinement.
- Une partie de nous sait toujours qu'elle n'a pas à être à la disposition de quelqu'un ou de quelque chose. Quelles raisons nous poussent donc, à nous voiler la face ?

- Quelles sont les réticences qui prédominent dans notre vie ?

- Que viennent-elle nourrir en nous ?

Dans tous les cas, la conscientisation de tous ces points, ne signifient pas que nous nous désengageons de qui ou quoi que ce soit.

Bien au contraire, nous changeons sur la forme, notre perspective vis-à-vis de la personne ou de l'événement et non sur le fond.

Nos motivations liées à l'attente peuvent se maintenir, projets, rencontres (..). Seul notre cadre change en s'orientant vers de nouvelles données et considérations. En nous mettant au premier plan, nous faisons diminuer l'impact sur autrui, ce qui a pour effet, d'atténuer le résultat.

En d'autres termes, nous sommes le chemin et non la destination. Nos objectifs se dessinent doucement, rompant ainsi avec l'impatience et la frustration, tandis que la finalité devient l'évidence, tant nous avons foi en notre pouvoir.

✍️ Laurence

La posture d'attente.
Première partie.

Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n'arrive jamais, Pierre Dac.
25/11/2024

"Pourquoi la posture d'attente, est-elle si compliquée à vivre ?

Souffrir de l'attente répond à un manque à l'intérieur de nous. Elle se crée à partir d'un vide. Il peut s'agir de contretemps, de manques, ou toutes formes d'absences générant une dépendance affective (..)

L'origine du manque est reliée à une ou plusieurs blessures émotionnelles, souvent l'abandon ou la trahison. A travers l'attente, nous projetons dans l'absolu une demande ou un objectif dont nous ne savons pas si lui ou elle sera atteignable, projets, liaisons (..) 

Cette absence de sécurité génère des manifestations inconfortables, tels que questionnements, ruminations, rétropédalages, mise en évidence de réticences, les fameux oui/mais (..) Quoi qu'il en soit, ce processus mental est nécessaire pour une transformation intérieure et une approche plus appropriée, tels que le détachement, le lâcher prise ou l'acceptation.

Au demeurant, l'absence de visibilité, nous plonge dans le tourment, ne sachant pas si l'issue penchera dans notre sens ou bien à l'opposé. Entre les deux, le chemin est parsemé de peurs et de doutes, aboutissant soit à la satisfaction, soit à la souffrance. 

L'ego protecteur, et oui, encore lui ! va appuyer sur nos failles intérieures, abandon, trahison (..) réveillant ainsi, l'impatience, l'anxiété, les peurs parfois viscérales ou la colère. Cependant, nous ne pouvons pas faire porter à l'autre nos réactions émotionnelles. Certes, c'est tentant mais totalement déresponsabilisant.

L'attente, quelle qu'elle soit, projets, liaisons, rendez-vous manqués, changements (..) est un schéma égotique qui se réfère à des réactions apprises dans le passé face à un parent/figure référent(e). Nos pensées se projettent hors de l'espace/temps, tandis que la réalisation de nos désirs réclament l'immédiateté.

Cependant, nul n'est maître du temps, seul l'ego le croit. Il nous balade à travers ses élucubrations mentales, au prix de notre déséquilibre émotionnel.

En somme, deux choix s'offrent à nous, dans le mécanisme d'attente :

1- Soit nous laissons l'ego nous diriger au dépit de notre équilibre émotionnel.

2- Soit nous décidons de prioriser nos besoins et nos limites. Dans ce cas, tout est équilibré car nous nourrissons de la considération et du respect envers nous-mêmes.

✍️ Laurence

Le contrôle.

Ce qui dépend de toi, c'est d'accepter ou non ce qui ne dépend pas de toi, Epictète.
18/11/2024

"Je me sens entravé, prisonnier de mes liens. Bien-sûr, j'avance chaque jour, mais il y a toujours cette petite voix en moi qui me retient pour ne pas dépasser mes propres limites, la peur de quitter ma zone de confort habituelle.

Nous avons tous en nous, cette petite voix qui résonne.

Ces liens d'attachement sont à l'image de ficelles entravantes, des fils invisibles qui nous relient à nos croyances, nos pensées, nos souvenirs bloquants. Tout un mécanisme de contrôle mis en place pour gérer toutes sortes de situations. Une vie ponctuée de paramètres régis par nos propres codes. Il ne tient qu'aux autres de se conformer à nos règles car en tant que "contrôlants", nous nous sentons obstinément, dans notre plein droit. 

Soyons indulgents, nous sommes tous des contrôlants en puissance, et ce, depuis de nombreuses années. Nous avons tellement créé d'attaches que nous finissons complètement ficelés de toute part, par nos propres liens. Si bien qu'à un moment, il est difficile de progresser.

A la base, nous devenons contrôlants pour s'extirper d'une situation d'incapacité. Or, le piège se referme sur nous en nous privant de la liberté d'être.

Il existe plusieurs formes d'attachement (amoureux, affectif..) Le contrôle est un attachement auquel nous ne pensons pas en premier lieu, passant inaperçu, tant il est habituel. Il est insidieux et réagit par automatisme. Il est soumis à condition 👉 Si tu fais cela, alors (..) Nous attendons de la part des autres, qu'ils répondent à un mécanisme établi par nos propres règles.

En effet, nous projetons des attentes envers l'autre pour assouvir à l'intérieur de nous, ce que nous ne pouvons pas nous apporter nous-mêmes.

Le contrôle est une stratégie personnelle pour avoir la main mise sur autrui (parents, enfants, amis, collègues). Nous en usons tout le temps et en permanence sans même nous en rendre compte.

Or, à terme, il s'agit d'une privation de liberté pour tout le monde. Nous remettons aux autres notre pouvoir personnel, par incapacité à être maîtres de nous-mêmes. A chaque désillusion, nous déclinons inlassablement, la même palette d'émotions (déception, manque, tristesse, colère, peur (..)

🦜Osons rompre nos liens contrôlants.

L'idée est de couper les liens un à un au début. Puis par la suite, ils partiront ensemble car le noeud principal aura disparu.

C'est l'exercice le plus compliqué : Se détacher de nos parties contrôlantes. Cela demande de conscientiser notre mode de fonctionnement. 

Sur qui, sur quoi ai-je une action de surveillance, de pouvoir ou de domination ?

🦜 Privilégiez les actions suivantes :

👌 Accompagner plutôt que diriger.

👌 Choisir plutôt que devoir.

👌 Accueillir à la place d'attendre.

👌Surveiller nos pensées contrôlantes avec bienveillance.

👌 Accepter parfois de ne pas arriver à les corriger et que tout est juste.

👌Conscientiser que c'est une nouvelle expérience et que, comme tout nouvel apprentissage, cela nécessite de la rigueur et du courage.

✍️ Laurence

La colère.

La colère cache toujours de la souffrance, Eckhart Tolle.
12/11/2024

"Un individu se construit selon Les valeurs qu'on lui inculque. C'est la base de son individualité. Cet ensemble de valeurs nous permet de baliser notre chemin d'évolution et de s'y sentir en paix.

Or, des personnes peuvent empiéter sur notre domaine et fouler du pied nos balises de protection. Notre équilibre intérieur vacille d'autant plus, que nos valeurs les plus hautes ont été transgressées. Les plus importantes sont celles dont nous avons été longtemps privées. Que se passe-t-il dans ce cas ? Il est juste et légitime de ressentir de la colère. De fait, quelqu'un a outrepassé nos limites. Nos ressentis s'expriment alors, ce n'est pas acceptable, je ne me sens pas respecté, mes valeurs sont bafouées (..)

Selon les individus, la colère se ressent dans le thorax ou d'autres parties du corps. L'organe qui y est lié, est le foie. L'intensité de cette émotion peut se mesurer de 0 à 10. Si elle n'excède pas 5/10, elle est dite saine. Au-delà, elle est jugée excessive et susceptible de se transformer en agressivité (vers les autres). A une intensité située entre 7 et 10, il vaut mieux se réfugier aux abris.

L'agressivité est une perte d'énergie énorme qui ne peut générer que du négatif. Plongée dans ces vibrations néfastes, la personne vivant cet état, ne s'attire ni écoute, ni compréhension, alors que son seul souhait est justement, d'attirer l'attention sur elle et sa souffrance. Instinctivement, l'interlocuteur se met en mode protection prenant la fuite soit physiquement, soit par l'esprit.

Il existe deux types de colère :
- La colère vers l'extérieur (accusation de celui/celle qui en réalité, n'a fait qu'appuyer sur une blessure préexistante). L'émetteur de la colère occulte ses besoins, la cause reviendra sans surprise, sous différents aspects.

- La colère sourde. C'est une émotion insidieuse car on ne la voit pas venir. Elle peut évoluer en colère contre soi, faute de considération de ses propres besoins.

🦜 Action à poser : Pour désactiver la colère, il faut comprendre son contenu. Si le message reste intérieur (c'est-à-dire sans agressivité), cela signifie que le message est positif (entre 0 et 5/10 d'intensité).

🦜 En quoi est-elle positive ? 

Une colère inférieure ou égale à 5 est bénéfique car cette énergie nous amène à poser des limites, à respecter nos besoins. Prise en compte et écoutée, elle nous mène à terme, à l'affirmation de soi. La colère qui réveille en nous l'oubli de soi et transmute notre statut de victime en adulte responsable, devient au contraire, salvatrice et bienveillante.

Dans le cadre de relations toxiques, ce sentiment permet de sortir de situations abusives, en nous incitant à nous privilégier. La colère est un feu qui brûle à l'intérieur de nous, nous incitant à la transformation. Elle est alors un élément moteur tendant à nous dépasser.

Mais revenons à notre métaphore du début, la colère est salutaire, lorsque nous sommes alignés au beau milieu des balises du chemin. Aucune raison d'ailleurs, d'excéder 5/10 en intensité. Elle est drivée de main de maître par notre guidance interne. 

🦜 Questions à se poser : Selon vous, la dernière fois que vous vous êtes senti en colère, quel besoin était le moins respecté ? Avez-vous ressenti de l'injustice ? de la trahison ? Un manque de reconnaissance ? Vous êtes-vous senti rejeté? 

🦜 Revisitez la scène en tant que spectateur et faîtes focus sur vos ressentis. Que ferait l'observateur de la scène à la place de l'acteur (vous) ?

🦜Quelle action pourriez-vous poser pour venir en aide à l'acteur dans cette scène ? De quoi aurait-il besoin pour se sentir respecté ?

🦜 Cette mentalisation prépare à une éventuelle réitération dans le futur et par conséquent, d'y apporter une solution le moment venu, sans se sentir dépourvu.

En synthèse :

✍️ La colère, c'est 👍

✍️ L'agressivité, c'est 👎

Symptômes possibles de la colère :

Migraines et maux de têtes récurrents.

🦜 Point EFT à stimuler : Le point sous la poitrine, c'est-à-dire, le foie, organe de la colère.

✍️ Laurence

La tristesse.

Efface le gris de ta vie et allume les couleurs que tu possèdes à l'intérieur, Pablo Picasso.
04/11/2024

"La tristesse est une émotion aux énergies lourdes et oppressantes, contrairement à la joie qui nous élève dans la légèreté. Elle se manifeste de façon passagère, mais peut malheureusement, évoluer vers un sentiment plus durable.

Il peut s'agir d'un blocage dans le passé, choc émotionnel, deuil, accident, séparation, déception (..) empêchant d'être pleinement nous-mêmes dans l'instant présent.

La tristesse est une énergie qui nous ramène vers le passé. Ce blocage se situe le plus souvent au niveau de la gorge ou de la poitrine, pouvant aller jusqu'à l'oppression.

Cette émotion peut être reliée à la culpabilité de n'avoir pas fait les bons choix au bon moment ou de ne pas avoir posé les bons actes ou les paroles justes, envers certaines personnes.

Les ruminations tournent alors en boucle dans notre tête ne faisant qu'alimenter le sentiment de tristesse, jusqu'à plomber nos énergies corporelles ou mentales, fatigue, baisse de moral, déprime (..)

Selon le Dr Lauri Nummenmaa, lorsque les effets des émotions sont considérés sur le corps humain, il est observé peu d'énergie au niveau des bras et des jambes pour la tristesse.

D'où la difficulté, de poser des actions dans la matière, les projets, les actes du quotidien (..) avec de surcroît, un risque de procrastination ou de repli sur soi.

Cependant, la tristesse nous permet également de reconnaître et d'exprimer nos besoins émotionnels. Par résilience envers nous-mêmes, cette émotion nous pousse à nous faire aider par un thérapeute si nécessaire.

Son but est de nous faire accepter le changement en acceptant de perdre quelque chose, de faire le deuil d'une situation que l'on a jugé idéale par le passé, mais qui ne pourra plus avoir lieu, rupture, décès (..)

🦜 Action à poser :

Accepter qu'une page se tourne et passer à autre chose. La tristesse nous permet d'accéder à l'étape suivante de notre vie. C'est un tremplin.

🦜 Le mot clé 🗝 : L'acceptation : Comment accueillir la transition entre l'ancien et le nouveau. Dans le cas contraire, nous sommes bloqués dans des énergies anciennes qui n'ont plus lieu d'exister, avec risque de somatisation.

Soyez vigilants : La tristesse s'allie souvent avec la colère, la peur ou la culpabilité. Toutes ces émotions sont à visiter au préalable, à l'intérieur de nous et nécessitent de respecter nos besoins émotionnels.

🦜 Mon conseil : Massez les extrémités des doigts de la main car ils correspondent en partie, à l'organe du poumon relié à cette émotion.

✍️ Laurence

Les blessures.

Tout ce à quoi l'on résiste, persiste, Carl Gustav Jung
28/10/2024

"Commençons ce post par un nombre, 80% de nos blessures surviennent avant l'âge de sept ans. Elles correspondent à des parts blessées à l'intérieur de nous, suite à des événements vécus dans la souffrance physique ou bien émotionnelle, tout au moins perçus en tant que tel. Ces causes ont pu déclencher des traumas. La réactivité à ces traumas est souvent douloureuse. Nos mécanismes de défense se sont mis en alerte, créant d'autres parts pour contre-attaquer.

Nous pouvons les nommer des Parts Gardiennes. Contre vents et marées, elles se battent pour sauver nos blessures dans un but protecteur, sans cesse à l'affût d'une éventuelle insécurité. Plus le danger semble imminent, plus elles montent la garde. Plus le trauma a été lourd, plus elles montent en puissance, attention danger !

Leurs stratégies mises en place très tôt, sont infaillibles dotées d'une durée de vie illimitée, dès l'instant, qu'en toute conscience, nous n'en décidions pas autrement.

C'est ainsi que trente ans plus tard, nous réitérons un schéma né dans notre enfance. Pourquoi pas, me direz-vous puisque ces parties de nous veulent nous protéger ?

Or malheureusement, le raisonnement de leurs stratégies aura toujours le même âge que lorsqu'il a été créé. Sont-elles encore légitimes étant adultes ? Est-ce juste de ressentir de la colère envers un supérieur hiérarchique, quand elle est dirigée contre notre père ou une autre personne, de manière inconsciente ? Pas sûr du tout..

Le besoin impérieux des Parts Gardiennes ? Etre entendues d'abord, puis comprises. C'est vital pour elles, à défaut, elles déploient les schémas souffrants sous diverses formes, les actes manqués, les accidents, le Burn out, les malaises, les maladies (..) Pour parvenir à leur fin, elles rivalisent d'imagination..

🦜 Mes conseils : Listez tout d'abord, chacun de vos comportements répétitifs - rupture amoureuse, changement de travail, sentiment de solitude (..) - en pointant les événements dysfonctionnels rattachés à l'enfance.

🦜 Pratiquez ensuite, le tapotement sans les mots, passez un à un, chaque point EFT en faisant le vide à l'intérieur de vous. 

🦜 Mentalement, prenez soin de retenir les idées, les images, les événements qui vous viennent car rien n'est le fruit du hasard.

🦜Nouveau ! La formule "Ressource & Partage" 🗣 peut vous aider. En effet, lors d'une séance, je propose de vous expliquer où se trouvent les points méridiens du visage et du corps. Nous pratiquons ensemble plusieurs rondes EFT, mentionnant oralement, les phrases de rappel adaptées à votre situation. Je me tiens à votre disposition pour toute prise de rendez-vous. Durée : environ 45 minutes. Tarif libre et conscient.

🦜A défaut, je vous invite à visionner sur la page d'entrée, la vidéo de Jean-Michel Gurret qui est le leader en France de cette technique de libération émotionnelle. Vous y trouverez toutes les indications nécessaires pour pratiquer en toute autonomie, une ronde EFT.


🦜 BON TAPPING !

✍️ Laurence

L'hypersensibilité.

Je suis doué d'une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire, Gustave Flaubert.
21/10/2024

"Quel soulagement de l'apprendre ! Chaque hypersensible sait depuis sa naissance qu'il y a quelque chose qui cloche, qu'il ne rentre pas dans le moule de la société et c'est très souffrant pour lui. Dès son enfance, il est catégorisé trop doux, voire chochotte pour certains, trop gentil, trop empathe, trop émotionnel. On le dit spécial, c'est un adepte du trop en tout genre. En somme, il ne ressemble pas assez à  la majorité bien pensante.
Par ailleurs, il est susceptible car il reçoit la démesure de ses émotions en plein coeur. Il se sent incompris et se réfugie souvent dans la bouderie. Loin du tumulte, il apprécie d'être seul, de communier avec la nature, c'est sa façon bien particulière de se reconnecter à son essence et à son enfant intérieur.
Or, dans notre société axée sur le mental, notre hypersensible a du mal à se frayer un chemin car il réagit avec l'émotionnel. Instinctivement, il ressent à l'excès toutes choses, tous sentiments, c'est inné depuis toujours. 
Cependant, il doit se méfier de l'interprétation des situations car elle est fonction de ses sentiments exacerbés qui ne collent pas toujours à la réalité mais plutôt à la sienne. Sa lecture des faits extérieurs n'est pas toujours neutre car trop empreinte d'émotivité.
Si une fois adulte, il cède aux sirènes de la réussite et de l'argent, il se pourrait que sa vraie nature le rattrape et qu'il doive tout lâcher un jour (Burn out). Il n'est pas armé pour le paraître. Sa vérité, c'est d'ETRE. Il ne sera jamais un winner. Sa faculté est de comprendre les personnes, de se mettre à leur place, ressentir leurs émotions au point parfois, de se les approprier. La fatigue le guette en permanence, il a donc besoin de calme et de solitude. Vous le verrez souvent se retirer quand il y a trop de monde ou de bruit, sa résistance nerveuse n'est pas extensible.
Pour autant, ne nous méprenons pas, l'empathe n'est pas un Calimero. Même si parfois, il en joue pour attirer l'attention des autres, il regorge de ressources intérieures qui ne demandent qu'à exister.
Lorsqu'à l'âge adulte, il osera prendre sa place dans la société, sa famille, son travail, il sera apprécié de tous malgré sa différence car il en fera un atout majeur. Fort de ses intuitions, de son savoir, de son sens inné de l'observation et de l'empathie, il saura convaincre en reconnaissant lui-même ses propres valeurs. Pour cela, il devra apprendre à se défendre, à exister sans se cacher. Puis surtout, surmonter ses peurs, ses hésitations et affronter les conflits sans esquive, dans l'affirmation de soi.
Il doit se demander ce qui est juste pour lui. C'est-à-dire apprendre à examiner ses propres émotions sans être submergé, ni les rejeter. Il ne doit plus en être prisonnier, mais entendre le message qu'elles lui communiquent en toute neutralité.
A ce stade, il est capable alors d'apprendre à agir de manière juste et précise. Il a transcendé la richesse de sa puissance intérieure, au profit de sa propre élévation.

🦜Mon conseil : En cas de mélancolie, massez plusieurs fois les extrémités des doigts des deux côtés et sur chaque main (organe : le poumon relié à la tristesse). Ce geste simple répété plusieurs fois, fera diminuer l'intensité émotionnelle. Réestimez régulièrement l'intensité de votre ressenti.

🦜 A noter : Fabrice Midal décrit très bien le phénomène de l'hypersensibilité (vidéos Youtube ci-dessous)

✍️ Laurence

La procrastination.

Je ne procrastine pas, je prends mon courage à demain..
14/10/2024

"La procrastination, c'est la peur de se mettre en danger en faisant quelque chose.
 

C'est la méthode infaillible pour se trouver des excuses en remettant à demain ce que nous pourrions faire aujourd'hui ! Mais quelles en sont les causes ?

Au prime abord, nous pourrions penser qu'il s'agit de laisser-aller, mais pas tant que cela ! Car au fond, se cachent des messages et des croyances bien plus explicites.

Je fais les choses comme il faut, sinon rien ! L'inaction devient une protection pour ne pas se mettre en première ligne et risquer de mal faire.

Nous relevons trois types de sentiments dans la procrastination :

✍️ La peur liée à une blessure d'enfance : Ne rien faire tant que nous ne sommes pas sûrs de faire les choses parfaitement !

✍️La colère contre une figure d'autorité (famille, école, travail)

✍️ La rébellion : La réaction à la colère. Ce n'est pas juste !

🦜Mon conseil : Mentalement, demandons-nous pourquoi une part à l'intérieur de nous se met en colère ou en rébellion devant certaines figures d'autorité? Qui nous rappellent-t'elles ? Quel événement y est rattaché ?

🦜Qu'est-ce qui a du sens pour moi ? Est-ce que je suis à la bonne place dans ma famille, mon travail ? Ce que je fais me plaît-il ou est-ce une contrainte ? 

🦜Suis-je cohérent envers moi-même ? Ce que je pense, ce que je fais et ce que je dis, sont-ils en adéquation ?

✍️ Laurence

Les maux du corps.

Les maux du corps sont les maux de l'âme. Ainsi, on ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l'âme, Platon.
07/10/2024

"Les maux physiques relèvent de la sphère psycho-émotionnelle. Chaque douleur est une indication qui, si elle est ignorée, va aggraver le symptôme. La science s'accorde à dire que certains maux sont liés à des chocs émotionnels.

Chaque douleur est liée à une émotion provoquée par un choc psychologique. De ce fait, il est important d'être connecté à son corps. A défaut, nous ne ressentons ni les maux, ni les précieuses informations qu'il délivre.

Une maladie précise touche un organe précis. Des émotions peuvent bloquer les énergies d'un organe. Il arrive que le déclencheur du choc émotionnel soit évident comme un deuil. Cependant, il peut passer totalement inaperçu. N'oublions pas les éléments aggravants (alimentation, pollution, environnement..)

Il peut s'agir au début d'un mal être, signifiant que nous sommes en conflit avec nous-mêmes, en dysharmonie avec notre chemin de vie. En ne l'écoutant pas, nous le laissons s'aggraver.

Peuvent s'ensuivre une fuite en avant pour se changer les idées ou le plongeon vers des addictions (tout ce qui détourne de notre dissonance). Ajoutons à cela, un facteur extérieur et un choc émotionnel, la porte est alors entrouverte à une possible maladie (alerte maximum).

Les maux, les symptômes sont des sonnettes d'alarme indiquant un dysfonctionnement dans notre manière d'être. Une douleur physique peut amener une compréhension, un déblocage.

Le travail de soins s'opère sur trois sphères :

-Physique, Psycho-émotionnelle et Energétique.

Il est juste de libérer les émotions à la source du dysfonctionnement, c'est-à-dire, la cause

Plus encore, un travail énergétique doit accompagner ce travail pour :

-Rehausser le taux vibratoire.

🦜Mon conseil : Soyez attentifs aux prémisses de la douleur. Si elle n'est pas prise à temps, elle s'engrammera plus profondément. 

🦜Mon conseil d'auto-traitement EFT : Tapotez sur chaque point en vous concentrant sur la douleur. Que se passe-t-il en vous ?

🦜La citation à l'honneur : La cause de toute émotion négative provient d’un blocage dans le système énergétique du corps, Gary Craig, fondateur de l'EFT.

A MEDITER ...

✍️ Laurence

Le langage des émotions.

Les émotions que l'on n'exprime pas ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide, Sigmund Freud.
30/09/2024

"Vous avez un nouveau message, c'est ce que semble dire notre corps lorsqu'il nous envoie une émotion. Si nous ne cliquons pas dessus, le message reste en archive jusqu'à ce que nous le supprimions.
Supposons que nous soyons organisés et que nous décidions d'aller ouvrir cette information. Nous ouvrons alors, la porte à notre sphère émotionnelle, même si parfois, on ne la comprend pas, au moins, on l'a fait !
D'autres plus curieux, vont tourner autour de l'émotion pour tenter une approche.
Et les plus courageux vont converser avec elle pour savoir ce qu'elle veut et pourquoi est-elle présente ? Après tout, chacun est libre de disposer.
Dans le premier cas, la considérer au loin ne va pas faire s'éloigner l'émotion, elle se chargera alors de nous envoyer des rappels, sur le ton vous avez un message en attente !
Dans le second cas, nous allons nous informer de façon théorique sur le message en question J'ai lu, j'ai compris mais on verra quand même plus tard..
En dernière catégorie, viennent les héros de l'émotionnel, lesquels vont à la fois se documenter, traiter et supprimer le message. Débarrassés de l'émotion !

Tout le monde ne réagit pas de la même façon, par mesure de protection. Et oui, c'est douloureux de mettre le nez où ça pique !
Néanmoins, soyons vigilants car le rôle de l'émotion est bel et bien de délivrer un message pour nous faire avancer. Elle peut se stabiliser quelques temps mais reviendra toujours tant qu'elle n'est pas entendue et ce, de manière plus audible.
Si le message émotionnel est longuement ignoré, il s'exprime en ressentis ou en douleurs. L'étape suivante est possiblement la maladie car tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime. Parfois, une émotion peut en cacher une autre. Il n'est pas rare de trouver la tristesse derrière la colère ou bien la peur ou la colère derrière la procrastination. Et vous, quand faîtes-vous le ménage dans votre messagerie ?

🦜Mon conseil : Prenons le message de la tristesse, à savoir 👉 une page est en train de se tourner sur une période de vie. Un travail est inévitable sur la conscientisation, la compréhension, l'acceptation pour faire le deuil de la situation en question. Outre ce processus normal, la fin d'une séquence ouvre le pas sur une nouvelle page blanche dont vous êtes l'auteur. C'est une chance de pouvoir expérimenter le renouveau !

N'oubliez pas que tout n'est que cycles !

✍️ Laurence

Les peurs.

Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer, Paulo Coelho.
23/09/2024

 

"Il existe deux types de peurs : La peur réelle avec un vrai danger et la peur imaginée générant des croyances, s'il m'arrive cela, les autres ne vont plus m'accepter..
La peur est irrationnelle, c'est une vue déguisée de l'ego : peur pour un enfant, peur de passer un examen. Toutes ces situations nous propulsent vers l'inconnu où tout est incertain. L'affabulation est une arme de l'ego nous faisant imaginer le pire, tout en nous écartant de la réalité et de notre recentrage. 
Prenons la peine de nous poser quelques instants et de respirer profondément, nous revenons alors à nous, bien connectés à nos ressentis.
L'idée est de quitter le mental pour se recentrer sur la vibration du coeur qui nous ramène à ce qui EST. Combien de fois avons-nous eu peur et combien de fois ne s'est-il rien passé ? Nous devons comprendre que la peur est une vue de l'esprit qui n'existe pas, une illusion en quelques sortes, mise en scène de toutes pièces, par notre mental. Ne cherchez pas à contrôler cette peur car vous lui permettriez d'exister. L'action à poser est donc de calmer celui-ci, tout d'abord, en observant la situation au lieu d'en être acteur. Il faut comprendre que nous sommes pilotés par nos pensées. Tant qu'elles dominent le jeu, nous n'avons pas notre libre arbitre.
L'enjeu est donc, de reprendre les rênes de notre vie et notre pouvoir sur le mental en ne lui octroyant que la juste place qui lui revient.
La peur est un leurre : Quelles actions concrètes pouvons-nous mener dans la matière envers une autre personne ? Nous ne pouvons pas interagir à sa place, nous n'avons pas ce pouvoir. 
L'idée est d'être dans la responsabilisation de soi, de valider que le processus de peur ne fait que répondre à des mécanismes anciens, à des croyances reçues pendant l'enfance et qui nous protégeaient. Or, elles nous desservent aujourd'hui. Notre équilibre intérieur dépend de notre aptitude à faire le chemin inverse par la déconstruction de nos schémas habituels. Le sentiment de peur met en lumière l'absence de sécurité intérieure.
Pourquoi ressentez-vous ce sentiment de peur ? Combien de fois dans votre vie, cette peur s'est-elle réellement produite ? Dans 95% des cas, elles ne se réalisent jamais. L'anticipation d'un événement n'empêche pas celui-ci de se dérouler comme il doit le faire, quoi qu'il arrive.
Reprenons donc, le pouvoir sur ce sentiment en considérons que nous l'avons créé et que de même, nous pouvons vibrer une position plus sereine et détachée.


🦜Pendant plusieurs minutes, massez en conscience ou tapotez légèrement les deux points en dessous de la jonction des clavicules. Ils sont reliés aux reins (Organe de la peur). Cette stimulation va développer la sensation de sécurité et de calme intérieur

N'hésitez pas à le refaire quotidiennement.

✍️ Laurence

Les ressentis.

Si tu écoutes ton corps quand il chuchote, tu n'auras pas à l'entendre crier, proverbe tibétain.
16/09/2024

"Pour se connecter à ses ressentis, il est nécessaire de débrancher le mental, d'approfondir le retour à soi et de se centrer sur la vibration du coeur.

Laissez aller vos pensées sans chercher à les retenir. Des fourmillements ou de la chaleur peuvent apparaître dans certaines zones du corps.

Il faut alors, s'y attarder, faire focus en exagérant les traits de ce ressenti comme si on augmentait le volume de la radio.

Laissez-vous guider par les ombres et les couleurs qui passent sous vos paupières. L'énergie ressentie peut migrer d'une zone à une autre du corps, concentrez-vous dessus car elle vous montre le chemin.

👉  Posez-vous les questions suivantes :

Comment vous sentez-vous ? Quels sont les mots ou les maux qui vous parviennent ? Quelles sont les images ?

Mémorisez ces manifestations corporelles qui parfois, ne durent qu'un dixième de secondes Ce sont de précieux indicateurs.

Laissez défiler les images, les sensations et pourquoi pas, les odeurs ou les sons qui s'offrent à vous. Que se passe-t-il en vous ? Quelle émotion se manifeste ?

Si une envie de pleurer surgit, ne la réprimez pas, bien au contraire, accueillez-la avec bienveillance. Elle vous montre une blessure. Les larmes sont en réalité, une libération.

Ecoutez le silence de votre Moi intérieur ou bien son tumulte, car tout est juste. Ne cherchez pas à contrôler quoi que ce soit. 

🦜 Mon conseil : Prenez trois grandes respirations et imaginez-vous dans une bulle de lumière blanche ou de la couleur qui vous attire à l'instant T.

🦜 En sécurité dans ce cocon, vous pourrez à la fois, vous concentrer sur vos sensations et renforcer la connexion avec vous-même.

🦜 BONNE RELAXATION !

✍️ Laurence

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