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La blessure d'abandon.
"Je n'ai aucune confiance en moi, aucune vision de moi. Je ne me porte aucune valeur, aucun amour. Je suis dans une totale dépendance du regard de l'autre pour pouvoir exister,
Anne Parillaud, actrice.
📚 A lire la première partie..
"La dépendance affective peut se résumer en quatre mots, le manque, l'attente, le besoin et la souffrance.
Tout démarre enfant, avec en général un ou deux parent(s), peu démonstratif(s). L'enfant grandit ressentant un manque d'attention, de considération, de compliments, d'intérêt, de validation, de présence, de tendresse, d'affection, de partage, d'écoute (..) Les besoins affectifs non nourris de l'enfant, génèrent de la souffrance à l'intérieur de lui, vide, mélancolie, silence, solitude (..)
Chaque jour, chaque mois, chaque année viennent entretenir un trou béant. L'enfant, puis l'adulte devient ce que l'on nomme un dépendant affectif. Toutes ses attentes sont liées au manque affectif dont il a fait l'objet pendant son enfance et son intensité varie en fonction de sa propre histoire. Ses attentes sont fonction également de son langage amoureux, c'est-à-dire, qu'elles doivent correspondre à des aspirations précises, validation de ses valeurs, de son identité (..) Il met en place des pensées et des croyances limitantes pour pallier le manque de soutien ..
1 - Je vais donner beaucoup d'amour et d'attention aux autres, pense-t-il.. Ainsi, je recevrai en retour, tout ce dont j'ai toujours manqué pour combler mon vide intérieur et j'en guérirai.
- Or, même nourri régulièrement, le manque revient à la rescousse et les problèmes récurrents dans les relations affectives ressurgissent à la longue. L'enfant ne s'est pas senti considéré et reste en quête permanente de consolidation de son socle affectif, avec besoin de réassurance, de soutien et de validation, car il n'a pas pu se construire correctement.
Lorsque le dépendant souffre, il doit se demander à quoi cette souffrance fait écho dans son enfance, un abandon réel ? Des manquements grave d'un ou des deux parents ? Etait-ce intentionnel ? (..)
L'enfant pense que c'est de sa faute, s'il ne reçoit pas assez d'attention, développant alors, ce type de pensées.. Je ne suis pas assez aimable, important, intéressant pour que mes parents s'intéressent à moi. Toute sa vie, il pense qu'il va devoir attirer l'attention des autres afin de recevoir de l'amour. Il donne tout ce que lui, aimerait tant recevoir. Plus la blessure est immense, plus, il en fait des tonnes.
2 - Regardez-moi, j'existe ! Donnez-moi de l'amour, j'en ai besoin.
Le dépendant affectif se heurte inlassablement à un dysfonctionnement dans les relations affectives car au fond, la solution n'est pas cognitive (mental). Tant qu' il réagit de la sorte, il attire à lui des personnes qui ne lui correspondent pas ou qui lui apportent peu (à la hauteur de l'estime qu'il se porte).
La solution s'apprend avec le coeur, il doit apprendre à vibrer l'amour et l'estime de soi, la confiance en lui. Il doit également, se distancier du regard des autres, cultiver son autonomie et son indépendance affective.
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Laurence
L'attente | Deuxième partie.
"Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n'arrive jamais, Pierre Dac.
📚 A lire la deuxième partie..
"Dans le mécanisme d'attente, deux choix s'offrent à nous :
I - Je place l'égo au premier plan :
- Je laisse l'ego me diriger, je subis une certaine immaturité émotionnelle,
- Dans ce cas, je cautionne indirectement une forme de "maltraitance" à mon égard par le non-respect de mes besoins.
- En fonction de l'intensité du processus d'attente, la souffrance se décline de la simple impatience, à l'anxiété, aux peurs viscérales parfois, quand cela n'occasionne pas une potentielle colère.
- De surcroît, le tableau se ternit en cas de toxicité, perversion, narcissisme (..)
II - Ou bien, je me priorise :
- Je décide de mettre en avant mes besoins et mes limites. Dans ce cas, tout est correct car je nourris de la considération et du respect envers moi-même,
- L'attente ressentie initialement se transforme en patience et en accueil des événements ou des comportements d'autrui,
- Le vide intérieur cède la place à la réassurance, la confiance et l'estime de soi.
Dans ce cas, le respect de soi est privilégié :
- Mes limites sont claires et ordonnées et j'en ai la maîtrise,
- Je ne laisse personne dominer mes limites et je me considère,
- Je choisis des objectifs atteignables ou bien je sélectionne mes rencontres.
- Les circonstances sont-elles conformes au cadre que j'ai établi ?
- Le cas échéant, je me priorise et me considère pleinement.
- Une partie de nous sait toujours qu'elle n'a pas à être à la disposition de quelqu'un ou de quelque chose. Quelles raisons nous poussent donc, à nous voiler la face ?
- Quelles sont les réticences qui prédominent dans notre vie ?
- Que viennent-elle nourrir en nous ?
Dans tous les cas, la conscientisation de tous ces points, ne signifient pas que nous nous désengageons de qui ou quoi que ce soit.
Bien au contraire, nous changeons sur la forme, notre perspective vis-à-vis de la personne ou de l'événement et non sur le fond.
Nos motivations liées à l'attente peuvent se maintenir, projets, rencontres (..). Seul notre cadre change en s'orientant vers de nouvelles données et considérations. En nous mettant au premier plan, nous faisons diminuer l'impact sur autrui, ce qui a pour effet, d'atténuer le résultat.
En d'autres termes, nous sommes le chemin et non la destination. Nos objectifs se dessinent doucement, rompant ainsi avec l'impatience et la frustration, tandis que la finalité devient l'évidence, tant nous avons foi en notre pouvoir.
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Laurence
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